Edito du dimanche 12 février
Chers paroissiens,
Durant ces derniers jours, l’évangéliste Marc nous montre Jésus qui marche de village en village, qui donne à manger aux foules, qui n’a pas peur de toucher des malades pour les guérir et qui explique à ses disciples et ceux qui veulent l’écouter que le Royaume de Dieu s’accueille à l’intérieur du cœur et non par des rites extérieurs, qui en eux-mêmes ne sont pas mauvais, mais qui peuvent être une sécurité trompeuse. Dieu le Père a envoyé son Fils pour rétablir une relation personnelle d’amour avec chaque personne de son peuple. La vie, les paroles, les actions de Jésus ont un seul objectif : montrer que Dieu n’a pas abandonné son peuple et qu’il se souvient de lui, surtout des plus petits, les malades et les pauvres souvent oubliés ou mis à part dans la société. Nous voyons que la mission de Jésus dérange un bon nombre de personnes, surtout les plus éduqués et les plus religieux de son époque. Ceux qui croient que la pratique minutieuse de rites a un pouvoir de salut sont déçus et choqués par ses paroles et affirmations. Au contraire, les plus petits, les malades et même les pécheurs les accueillent souvent avec gratitude, soulagement, et une volonté de changer leur vie quand ils se laissent toucher. Ils reconnaissent leur misère, ils voient le désir de Jésus de les guérir depuis l’intérieur de leur misère et ils lui laissent la liberté et l’espace au-dessous de la loi. Et Jésus les surprend avec la grâce libératrice.
Seigneur, tu es venu pour me donner la liberté des enfants de Dieu, une liberté intérieure, pour que ton Royaume puisse continuer à prendre racine en moi. Donne-moi la grâce de voir où j’ai besoin de me défaire des mauvaises habitudes, des pensées et jugements inutiles, des soucis par manque de confiance, etc. Ta grâce me suffit. Que Ton Règne Vienne, Seigneur !
Patricia Klein
Consacrée de Regnum Christ