Edito du dimanche 26 février

En route pour un carême dans la joie !

Voilà trois jours que nous sommes entrés en carême, que nous avons été invités, lorsque le prêtre nous a marqués d’un signe de croix cendré, à nous convertir et à croire à la bonne nouvelle. La bonne nouvelle c’est que Dieu nous a créés par amour et pour l’amour, parce que c’est là qu’est notre bien. N’est-ce pas une raison incroyable de nous réjouir et de choisir de vivre ce carême dans la joie ?

Vivre ce carême dans la joie ne signifie pas que nous ne serons pas tentés (Jésus, qui a pris notre humanité, a lui aussi été tenté au désert comme nous le rappelle saint Matthieu dans son évangile) et que nous ne tomberons pas ; cela ne signifie pas non plus que nous ne nous découragerons pas et que nous ne connaîtrons pas la souffrance ; avant la résurrection, Jésus est passé par le jardin des oliviers et par la croix. Mais nous pouvons choisir de vivre ce temps de pénitence et d’ascèse dans la joie et dans la confiance, sûrs que Dieu veut notre bien et sait ce qui est bon pour nous. C’est bien pour cela qu’Il avait défendu à Adam et Eve de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, comme nous le rappelle le livre de la Genèse. Avec humilité mettons-nous à la suite du Christ qui est parti jeûner et prier 40 jours au désert.

Appuyons-nous sur les nombreuses initiatives proposées dans notre paroisse ou ailleurs. Les repas fraternels (qui vous sont proposés les 14 ou 16 mars) seront une véritable occasion de partage, peut-être même un effort pour certains, mais très certainement une source de joie !

A. Audinet