EDITO du dimanche 25 juin
Extraits de quelques pensées du Pape Paul VI concernant les vacances
Chers Fils et Filles,
Les vacances ne sont pas seulement une pause très belle qui, par une jouissance physique et extérieure, interrompt la monotonie professionnelle du labeur, mais elles sont aussi, et plus encore, une rencontre de l'homme avec lui-même, avec le sens de sa propre existence.
De cet aspect personnel, intérieur, spirituel, nous désirons maintenant dire quelques mots.
Par exemple et premier point : Cette bienheureuse période de dégagement des mille choses qui assaillent nos âmes, n'est-elle pas le moment propice pour une réflexion fondamentale sur l'engagement de notre propre vie ? Se déroule-t-elle dans la ligne du devoir ? de la loi de Dieu ? de celle de l'amour premier et total qui lui assure, ici-bas, la sagesse et, au-delà du temps, le salut ?
Deuxième point. Ne pourrait-on insérer dans le programme des vacances un moment, deux ou trois jours, de recueillement spirituel ? de méditation ? de retraite spirituelle ? d'excursion-pèlerinage à quelque sanctuaire, ou à quelque réunion de prière, et disons aussi de pénitence ? un moment de renaissance ?
Et troisièmement. Mais ceci demanderait un discours à part. Les vacances ne sont-elles pas faites également pour la lecture ? Les jours de pluie, ou les jours de repos après les grandes promenades, un livre, un bon livre ne pourrait-il pas remplir parfaitement ces marges de vacances ? Oui, un bon livre, est un ami qui peut donner une valeur nouvelle aux vacances. Mais pour qu'il soit vraiment un ami, ce doit être un livre qui offre un agréable repos à l'esprit et la semence fertile de saines et fortifiantes pensées. Mais tâchons de bien choisir.
C'est à ce choix, proportionné à l'âge et au caractère des lecteurs que tendent nos souhaits de bonnes vacances.
Pape Paul VI, 5 juillet 1978